Quand l’impatience pousse à des actes irréfléchis, on peut faire du mal à soi et aux autres. Parfois Dieu tarde à répondre à nos prières, alors on décide de prendre les choses en mains pour un résultat peu concluant. Quand Dieu nous demande d’attendre, il dit : « Laisse-moi gérer le quand, le comment et le pourquoi, et tout va s’arranger. » David a écrit : « Oh ! Si je n’étais pas sûr de contempler la bonté de l’Éternel sur la terre des vivants ! Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel ! » (v.13–14). Il peut être difficile d’attendre le Seigneur. Il est beaucoup plus facile de perdre son calme dans le feu de l’action. Qui n’a jamais pris des décisions hâtives sans prier et fini par le regretter ? La situation actuelle sera-t-elle différente ? Aucune chance ! Que veut-on ? Un soulagement temporaire ou une solution permanente ? La hâte produit du déchet ! Elle provoque des choses qu’on finit par regretter et pour lesquelles on doit s’excuser, ou pire, se justifier ! L’impulsivité du roi Saül lui a causé de sérieux ennuis. Au lieu d’attendre que le prophète Samuel et les prêtres offrent un sacrifice à Dieu pour assurer la victoire sur les Philistins, Saül s’impatiente, usurpe le rôle de prêtre et offre lui-même l’holocauste. Lorsque Samuel lui demande pourquoi, il répond qu’il s’est senti obligé (voir 1S 13.12). Alors Samuel lui dit : « Tu as agi en insensé […]. Maintenant ton règne ne tiendra pas » (v.13–14). Finalement, il vaut mieux attendre Dieu.