Si quelqu’un a con­nu la tem­pête dans sa vie, c’est bien Jérémie ! Devant le dan­ger, il a regardé dans une autre direc­tion : « Voici ce que je veux repass­er en mon cœur, ce pourquoi j’e­spère : c’est que la bien­veil­lance de l’Éter­nel n’est pas épuisée, et que ses com­pas­sions ne sont pas à leur terme ; elles se renou­vel­lent chaque matin. Grande est ta fidél­ité ! L’Éter­nel est mon partage, dit mon âme ; c’est pourquoi je veux m’at­ten­dre à lui » (La 3.21–24). Lorsque Jérémie a détourné ses yeux des vagues pour regarder vers Dieu, il a com­mencé par répéter une série de promess­es : 1) « La bien­veil­lance de l’Éter­nel n’est pas épuisée ». 2) « Ses com­pas­sions ne sont pas à leur terme ». 3) « Elles se renou­vel­lent chaque matin ». 4) « Grande est ta fidél­ité ». 5) « L’Éter­nel est mon partage ».

La tem­pête ne s’est pas calmée, mais le décourage­ment du prophète a dis­paru. Paul a pre­scrit : « Encour­agez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et de saints can­tiques inspirés par l’E­sprit ; chantez des can­tiques et des psaumes pour louer le Seigneur de tout votre cœur » (Ép 5.19, BFC). Les can­tiques sont pré­cieux, ils nous aident à fix­er les yeux sur celui qui marche sur l’eau et calme la tem­pête. Thomas Chisholm a écrit ce chant : « Dieu, ta fidél­ité va jusqu’aux nues, plus vaste est ton amour que l’hori­zon. Ta ten­dre main est tou­jours éten­due, inépuis­able est ta com­pas­sion. Dieu, ta fidél­ité, ton immense bon­té se renou­vel­lent envers moi jour par jour. Tous mes besoins, c’est ta main qui les comble, Dieu, ta fidél­ité dure à toujours ».