Parole du Jour

Accorder son pardon

Quand on est blessé, le pre­mier réflexe est de se venger. On sait que c’est mal, car la Bible dit qu’il faut par­don­ner pour être par­don­né (voir Mr 11.25). On sait aus­si que l’amer­tume peut créer une souf­france physique et men­tale. Mais par­fois, on ne se résout pas au par­don, alors on con­tin­ue à lut­ter dans sa tête. Lors d’un com­bat de catch, on se con­cen­tre sur son adver­saire, on s’agrippe à lui et on essaye de le domin­er. L’objectif est de le met­tre au tapis et de le maîtris­er, ce qui demande une énergie con­sid­érable. De plus, on risque d’être blessé. Le seul véri­ta­ble pou­voir que l’on a sur l’autre qui nous fait du mal est la puis­sance du par­don. Alors, pour son pro­pre bien, il faut lui par­don­ner et pass­er à autre chose ! Même si l’envie manque, on peut prier : « Fais-moi revenir, et je reviendrai, car c’est toi l’Éter­nel, mon Dieu ». En d’autres ter­mes : « Seigneur, fais que je sois prêt(e) à par­don­ner. » Le vieil adage est bien vrai : « L’er­reur est humaine, le par­don divin ». On par­donne rapi­de­ment les petites offens­es, mais les grandes néces­si­tent l’aide de Dieu. Paul dit : « Dieu agit par­mi vous, il vous rend capa­bles de vouloir et de réalis­er ce qui est con­forme à son pro­pre plan » (Ph 2.13, BFC). Oui, on veut peut-être que l’agresseur souf­fre, mais lorsque notre plus grand désir est de plaire au Seigneur, il donne la grâce de par­don­ner. Lorsque l’on réalise les béné­dic­tions que Dieu nous réserve pour l’avenir, on refusera de rester blo­qué dans le passé plus longtemps.

Quitter la version mobile