La vie se déroule rarement comme prévu. Lorsque Job perd tout, il dit : « Mais je n’ai plus la force d’attendre : à quoi me sert de vivre ? En moi, je n’ai plus rien pour m’aider, je manque du plus petit secours » (Job 6.11, 13, PDV). Pourtant, à la fin, Job récupère deux fois plus que ce qu’il avait perdu. Les expériences et les adversités qu’il a dû affronter ont profondément changé son attitude envers Dieu. Il dit : « Je sais que tu peux tout, et qu’aucune pensée ne t’échappe. Mon oreille avait entendu parler de toi ; maintenant mon œil t’a vu ». (42.2,5 NBS). Qu’a‑t-il découvert ? Que Dieu est souverain ! Il n’est pas mon serviteur, je suis le sien. Je dois obéir à sa Parole afin de jouir de sa bénédiction, mais le résultat final est entre ses mains et non les miennes. Beaucoup luttent pour être au contrôle de leurs situations, leurs objectifs, leurs projets, leurs relations et tout ce qui les concerne. Une telle crainte est souvent le signe d’un désir inconscient d’être indépendant de Dieu, d’être maître de son propre destin. Parfois, c’est le résultat d’une enfance chaotique ou de la volonté de ne pas répéter les erreurs du passé. On pense peut-être contrôler sa vie grâce à la réussite scolaire, financière ou autre. Ce n’est pas le cas. Tout ce que l’on a réalisé, c’est Dieu qui l’a permis. Paul écrit : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis » (1Co 15.10). Aujourd’hui, c’est Dieu qui contrôle la situation, faites-lui confiance !