Jean dit : « Je vous écris, mes enfants, parce que vos péchés sont pardonnés grâce au nom de Jésus-Christ » (v.12). Lors de la nouvelle naissance, on sait que les péchés sont pardonnés et que l’on est en règle avec Dieu. Mais il y a encore beaucoup à apprendre. Le terme grec pour « enfants » fait référence aux tout-petits qui ne cessent de trébucher et de tomber. Jusqu’à ce qu’ils sachent marcher, ils ont besoin d’être relevés et rassurés. On leur dit que tomber ne signifie pas ne jamais marcher ou ne pas faire partie de la famille. Dans l’enfance spirituelle, il est essentiel de ne pas confondre croissance et statut devant Dieu. La confiance en l’œuvre accomplie par le Christ nous donne une position de juste devant Dieu en tant qu’enfant pleinement accepté et racheté. Si on l’oublie, à chaque chute le diable nous fera douter du salut. Lorsque l’on pèche, ça ne signifie pas que notre position devant Dieu est modifiée, mais que notre croissance spirituelle a besoin d’être travaillée. Le pardon reçu à la nouvelle naissance est un acte juridique qui fait de nous un membre de la famille de Dieu à part entière. Mais le pardon que l’on reçoit au quotidien est un acte relationnel. Lorsqu’on entre des chiffres erronés dans la calculatrice, il suffit d’utiliser la touche « effacer » pour rectifier l’erreur. C’est ce que fait le sang de Jésus. La repentance permet d’annuler le péché en déclenchant le pardon de Dieu, afin que le flux de sa grâce continue de couler. Et lorsque la grâce coule, la croissance suit.