Pour certains que Jésus a appelés à devenir ses disciples, le mot « déficient » vous vient de suite à l’esprit. Mais Jésus n’en avait cure. Comme s’il trouvait un trésor dans la fange, il savait détecter leur potentiel, le façonner et le développer. Ça ressemble à votre parcours, n’est-ce pas ? Paul écrit : « Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ». Les autres n’écrivent pas votre histoire. Même vous, vous ne l’écrivez pas. C’est « l’Esprit du Dieu vivant » qui l’écrit. Ça veut dire que le meilleur est encore à venir ! Une vieille bible gisait sur un étal parmi des centaines de livres abîmés. Un tas de gens l’avaient tenue et en avaient feuilleté les pages. Elle n’était pas en très bon état et valait sûrement une somme dérisoire. Puis un homme l’avait saisie, en réprimant un cri de joie, et couru à la caisse payer le maigre prix demandé. En fait, il s’agissait d’un original de Gutenberg estimé à plus d’un million de livres ! Combien de fois cette relique avait-elle changé de main avant d’être réhabilitée ? Combien de fois le monde l’a-t-il rejetée, inconscient de sa valeur ? En réalité, nous vivions le même sort jusqu’à ce que Jésus ait vu de la valeur en nous. Mais au lieu d’un prix soldé, il a payé le prix fort. « Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Ro 5.8). Lorsque votre journée est mal engagée, regardez-vous dans le miroir et dites-vous : « Dieu m’aime au prix du calvaire ! » Puis cherchez à voir les autres comme un trésor dont Dieu ne peut se passer, des pêcheurs rachetés par la mort de Christ.