Parole du Jour

Prendre la croissance au sérieux

Seuls deux pas­sages des Écri­t­ures évo­quent Yabès, mais ils con­ti­en­nent une vérité fon­da­men­tale : « Yabès était un homme plus con­sid­éré que ses frères ; sa mère lui avait don­né le nom de Yabès parce qu’elle avait beau­coup souf­fert en le met­tant au monde. Yabès prononça cette prière : “Dieu d’Is­raël, accorde-moi ta béné­dic­tion ; aug­mente mes pos­ses­sions, étends sur moi ta main pro­tec­trice et éloigne de moi le mal­heur et la souf­france !” Dieu lui accor­da ce qu’il avait demandé » (v.9–10). Cette prière pour­rait se résumer ain­si : « Je veux grandir, je veux savoir, je veux avancer ! » Le plus grand dan­ger auquel on est con­fron­té est de ne pas faire de sa crois­sance per­son­nelle une pri­or­ité. Ne tombons pas dans cette ornière. Quelqu’un a dit : « La seule dif­férence entre une ornière et une tombe, c’est sa taille ! » Si on veut attein­dre le poten­tiel don­né par Dieu, il faut faire davan­tage que sim­ple­ment vivre sa vie et espér­er appren­dre au fur et à mesure. Il faut saisir les oppor­tu­nités de crois­sance comme si l’avenir en dépendait, et c’est le cas. La crois­sance ne se pro­duit pas par hasard ; il faut la rechercher. On se dit : « Mais j’ai peur d’é­chouer. » Tout le monde a des craintes. Mais voici une bonne nou­velle : on a tous la foi. Paul évoque : « Cha­cun selon la part de foi que Dieu lui a don­née » (Ro 12.3, BFC). Voici une ques­tion cru­ciale : « Laque­lle de mes craintes ou de ma foi sera la plus forte ? » Dieu a de grandes choses en réserve pour nous, alors il faut se lever avec foi et com­mencer à les saisir.

Quitter la version mobile