Après avoir énuméré les pires péchés, Paul dit aux Corinthiens : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été […] justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu ». Alors, avant de condamner, rappelez-vous de quoi Dieu vous a libéré(e) ! Beaucoup pensent qu’un bon sermon est celui qui les évite pour frapper leur voisin ! Dans les Écritures, « restaurer » a deux sens. L’un veut dire retirer une tumeur. Une tumeur peut vous tuer, et il faut l’enlever. Paul écrit : « Si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur […] et vous accomplirez ainsi la loi du Christ » (Ga 6.1–2). Ne vous y trompez pas, partager la honte et l’humiliation de quelqu’un peut être un fardeau. Malgré tout, « pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » (Ga 6.10). Si on condamne les autres trop vite, comme tout le monde le fait de temps en temps, il faut se demander : si les gens ne trouvent pas grâce auprès de ceux qui la prêchent, où peuvent-ils la trouver ? L’autre veut dire réduire une fracture. La Bible dit : « Nous formons un seul corps en Christ » (Ro 12.5). En fait, la famille spirituelle est plus importante que la famille terrestre car elle durera éternellement. En relevant un membre déchu de cette famille, on guérit sa douleur et il peut redevenir une partie vitale et fonctionnelle du corps du Christ. Voici donc votre parole du jour : il faut savoir restaurer.
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