Parole du Jour

Maîtriser sa colère

La colère n’est pas un hand­i­cap psy­chologique, et ce n’est pas néces­saire­ment un péché. Telle une riv­ière, elle peut pro­duire de l’én­ergie con­struc­tive ou destruc­tive, se déchaîn­er de manière néga­tive ou être maîtrisée de façon pos­i­tive. On l’attribue sou­vent aux autres ou aux cir­con­stances en dis­ant : « Je n’ai pas pu m’en empêch­er, j’étais à bout ! » Voilà qui rap­pelle l’É­den. Adam avait déclaré : « C’est à cause de la femme que tu m’as don­née ! » Depuis lors, on se dit vic­time des autres, du dia­ble et de cir­con­stances indépen­dantes de notre volon­té. Et cette croy­ance devient une prophétie qui se réalise d’elle-même car on se sent impuis­sants, à la mer­ci de forces extérieures. Mais que dit vrai­ment la Parole ? « L’homme qui a du dis­cerne­ment est lent à la colère. » Ain­si, quand une per­son­ne sen­sée se met en colère, elle sait con­trôler ses émo­tions. Quel que soit l’élé­ment déclencheur externe, la réponse est tou­jours interne. Paul écrit : « Le fruit de l’E­sprit est maîtrise de soi » (Ga 5.22–23). La clé, c’est de se rem­plir de l’Esprit et le garder. Au lieu de nour­rir sa colère en dis­ant : « On ne peut pas me traiter comme ça ! », il faut penser : « Peu importe ce qu’on me dit ou ce qu’on me fait, l’E­sprit de Dieu vit en moi, et je peux me con­trôler ! » La Bible dit : « La grâce de Dieu nous enseigne à renon­cer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siè­cle présent d’une manière sen­sée, juste et pieuse » (Tit 2.11–12). Il faut donc appren­dre à maîtris­er sa colère.

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