Quand les inévitables difficultés de la vie apparaissent, il est facile de céder à « l’effet dominos » du désespoir. D’abord on est déçu par un événement ou une relation. Ensuite, si la situation s’éternise, on tombe dans le découragement et on pense que rien ne changera jamais. Enfin, comme on est incapable de faire bouger les choses, on fait tomber le dernier domino, celui du désespoir. On se sent impuissant et désespéré et on ne voit plus rien. Au lieu d’avancer dans la vie, on a l’impression de nager dans un océan de gélatine. Quand on ne comprend pas les circonstances de la vie, on sous-estime souvent la personne et les capacités de Dieu. On pense qu’il n’y a qu’une seule façon de faire : la nôtre ! Mais il nous faut faire confiance à notre Père céleste qui a de meilleures choses en réserve pour nous. On doit s’efforcer de le voir à l’œuvre dans toutes les épreuves qui surgissent sur notre route. Rappelez-vous que les attentes de Dieu sont plus grandes que les nôtres et que seuls les desseins de notre Père céleste, aussi difficiles à vivre soient-ils aujourd’hui, peuvent satisfaire notre âme. Jacques écrit : « Mes frères, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse une œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, et qu’il ne vous manque rien » (v.2–4). Gardez cette vérité essentielle à l’esprit aujourd’hui et vous ne céderez pas au désespoir.