Jésus priait en faveur de ses bien-aimés. Il a dit à Pierre : « Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas, et toi, quand tu seras revenu à moi affermis tes frères ». Et Pierre est revenu à lui. Le disciple qui avait renié son Maître dans un moment de faiblesse a fini par prêcher l’Évangile devant une grande foule, et trois mille se sont ralliés au Christ. Jésus n’a pas seulement enseigné ses disciples, il les a avertis du danger. Mais il s’est finalement rendu compte que le meilleur qu’il puisse faire était de prier pour eux. Hélas, cette vérité s’impose plus souvent trop tard que trop tôt. On fait des promesses, on porte secours, on menace, et c’est seulement lorsque tous les efforts ont échoués qu’on prie. La prière ne devrait pas être votre dernier recours, mais votre première réaction. La prière vous ôte la situation des mains pour la placer entre celles de Dieu. Vous vous souvenez de ces quatre hommes qui ont porté leur ami malade jusqu’aux pieds de Jésus ? (voir Mr 2.3–5). C’est ce que vous faites quand vous priez pour quelqu’un. Difficile de soulever le poids des autres et de les porter à Dieu dans la prière. Mais c’est la chose la plus efficace que vous pouvez faire pour eux. Les anciens se plaisaient à dire : « La prière agit sur la main qui fait tourner le monde. » Ils avaient raison ! Lorsqu’une personne que vous aimez vous déçoit ou vous blesse, ne la blâmez pas, portez-la dans la prière. Invitez Dieu dans la partie, puis retirez-vous et laissez-le faire.