Dire la vérité paraît sim­ple, mais il faut s’en­gager sur trois niveaux : 1) les pro­pos. Lorsqu’ils vous sur­pren­nent à men­tir, les autres per­dent con­fi­ance en vous. Par exem­ple, lorsqu’un homme ou une femme nie dilapi­der l’ar­gent du ménage ou cache un prob­lème d’al­cool, les ennuis sont inévita­bles. Mais lorsque cha­cun sait que l’autre dit « la vérité avec amour » (Ep 4.15), la rela­tion se ren­force et peut mieux affron­ter la tem­pête. 2) le com­porte­ment. « Celui qui est fidèle en peu de choses est aus­si fidèle dans ce qui est impor­tant, et celui qui est injuste en peu de choses est aus­si injuste dans ce qui est impor­tant » (Lu 16.10). Cheryl Richard­son affirme : « L’in­tégrité est la clé d’une vie authen­tique ». Vous serez reconnu(e) intè­gre si vous tenez votre parole. Tenez donc vos engage­ments, même si cela vous coûte, et même si on vous offre une meilleure oppor­tu­nité. 3) les faits. Dire la vérité est pri­mor­dial parce que toute rela­tion est basée sur la con­fi­ance. Quand vous êtes mal­hon­nête : a) vous finis­sez par per­dre votre influ­ence et le respect des autres, b) vous craignez d’être démasqué(e), ce qui vous désta­bilise et vous con­traint à vivre une dou­ble vie, c) vous devez sur­veiller ce que vous dites et à qui vous le dites, d) vous allez là où on ne peut faire con­fi­ance à per­son­ne car : « Qui se ressem­ble s’assem­ble », e) vous vous ras­surez en rel­a­tivisant : « Tout le monde ment ». L’en­nui avec ces idées, c’est que vous ne pou­vez pas les croire non plus !