Parole du Jour

Un travail de fond (2)

Alors même que les dis­ci­ples souf­frent à l’idée du départ de Jésus, il leur assure que c’est à leur avan­tage car ils auront par là une nou­velle ère de pou­voir et d’au­torité (voir Jn 14.12). Cette nou­velle alliance n’est pas la fin mais une con­tin­u­a­tion du min­istère de Christ alors que le Saint-Esprit passe le témoin de la main du Fils dans la leur. Le Fils s’en ira, mais l’Esprit sera par­mi eux pour tou­jours (voir Jn 14.16). Pour les dis­ci­ples, c’est tout béné­fice. L’Esprit entre dans leur corps et y demeure éter­nelle­ment ! Ce n’est pas une vague con­nex­ion pro­vi­soire. Elle me con­cerne aus­si. C’est l’E­sprit de Dieu qui me choisit comme sa demeure per­ma­nente. En ai-je déjà mesuré l’avantage ? Par exem­ple, je pour­rais me réveiller demain en me sen­tant stressé, fatigué et irrité, et humaine­ment par­lant, ces sen­ti­ments pour­raient facile­ment dicter ma journée. Mais parce que l’E­sprit vit en moi, ces choses n’ont pas à me con­trôler. Paul écrit : « Votre corps est le tem­ple du Saint-Esprit qui est en vous » (1Co 6.19). Une fois que j’accepte cette promesse par la foi, je deviens le tem­ple de Dieu. Je peux être au tra­vail, con­duire les enfants à l’é­cole, promen­er le chien, atten­dre les résul­tats d’une biop­sie ou assis­ter aux funérailles d’un ami proche, et avoir au quo­ti­di­en l’E­sprit de Dieu en moi. Je com­prends mieux main­tenant pourquoi Jésus a dit aux dis­ci­ples qu’il était bon pour lui de par­tir et d’en­voy­er le Saint-Esprit. Quoi que je fasse, je n’oublierai plus cette vérité qui change la vie !

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