Pour une bonne négociation, il faut comprendre les deux parties en présence. Les gens achètent rarement un produit juste parce que vous voulez le vendre. S’ils sentent que vous voulez faire du profit plutôt que de répondre à des besoins, vous courrez à l’échec. Voici quelques éléments pour être un bon négociateur : 1) la bonne attitude. Personne n’aime se sentir forcé ou poussé à acheter. 2) le coût pour l’autre. Il y a une énorme différence entre traiter avec celui qui a assez d’argent pour pouvoir s’offrir n’importe quoi quel qu’en soit le prix, et celui qui doit se serrer la ceinture parce qu’il a vraiment besoin de votre produit. Si vous voulez fidéliser un client plutôt que réaliser une vente unique, respectez cette règle d’or : « Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous » (Mt 7.12, BFC). 3) le bon moment. Salomon nous dit qu’il y a « un temps pour chercher et un temps pour perdre » (Ec 3.6). Que vous demandiez une augmentation ou que vous tentiez de vendre un produit, trouver le bon moment est très important. Si votre interlocuteur est en colère, fatigué ou stressé face à une crise, vous risquez d’échouer. Mais si vous attendez le bon moment, vous avez une chance de réussir. Dieu se soucie-t-il vraiment de ces détails ? Oui. Salomon affirme : « Le Seigneur veut que les balances soient justes, il fixe la valeur des poids » (Pr 16.11, BFC). En tant que disciple du Christ, faites le nécessaire pour que les deux parties se quittent avec le sentiment d’avoir été traitées équitablement.