Parole du Jour

Il n’y a pas de sot métier

David dit : « Plutôt rester au seuil de ta mai­son, mon Dieu, que vivre avec les gens sans foi ni loi » (Ps 84.10, BFC). Joni Eareck­son Tada écrit : « Elsie dirige un foy­er chré­tien pour jeunes filles ayant con­nu la pros­ti­tu­tion et la drogue. Elle arpente les rues, partage l’É­vangile et con­duit ces filles au Christ. Si elles désirent vrai­ment chang­er de vie et pren­dre des respon­s­abil­ités, elles sont les bien­v­enues dans la mai­son d’Elsie. Par­mi elles, Pam est une chré­ti­enne très douce, les bras tatoués mar­qués de cica­tri­ces et de traces d’aiguilles. J’ai sen­ti sa joie et sa pro­fonde grat­i­tude lorsqu’elle explique sa tâche : “Je frotte les toi­lettes et les salles de bain. C’est mon tra­vail et je l’aime !” Cette jeune femme était recon­nais­sante d’avoir un cadre vie, un envi­ron­nement sûr et un vrai ser­vice pour le roy­aume du Christ. Un jour de min­istère dans la mai­son d’Elsie vaut bien mieux que mille jours vécus à rechercher de sor­dides plaisirs autode­struc­teurs. Son humil­ité par rap­port à son tra­vail et sa joie à net­toy­er les toi­lettes sont nées d’une con­science aiguë de son rôle dans le corps du Christ. Peu de croy­ants ont une expéri­ence sim­i­laire, mais cha­cun retrousse ses manch­es au quo­ti­di­en pour accom­plir des tâch­es insignifi­antes comme vidan­ger la voiture, chang­er les car­touch­es d’en­cre ou les couch­es d’un par­ent âgé. » Alors quelle est notre atti­tude face aux sots métiers ? Si on sert l’Éternel avec allé­gresse, on trou­ve de la joie dans les tâch­es quo­ti­di­ennes parce que l’on sait pour qui on travaille.

Quitter la version mobile