Être ouvert d’esprit (1)

Le roi Salomon est con­sid­éré comme l’un des hommes les plus sages au monde. Il a écrit trois livres de la Bible et est régulière­ment cité. Il a passé sa vie à appren­dre et à rechercher la vérité. Il a dit : « J’ai regardé, j’ai réfléchi, j’ai vu, j’en ai tiré instruc­tion ». Notez les mots : « J’en ai tiré instruc­tion ». Voici la bonne atti­tude : Dieu veut que je con­tin­ue à appren­dre, à chang­er, à grandir et à mûrir jusqu’à mon dernier souf­fle. Il me faut donc une ouver­ture d’e­sprit. Les phar­isiens étaient entière­ment dévoués à leur sys­tème de croy­ances et étaient les per­son­nes les plus instru­ites dans la société. Pour­tant, ils ont rejeté Jésus et la vérité qu’il enseignait, ceci pour ces trois raisons bien con­nues. 1) L’orgueil. On se dit : « Si ce que dit Jésus est vrai, ça veut dire que j’ai tort. ». 2) La sécu­rité. On pense : « Si j’accepte son enseigne­ment, qu’en est-il de ma répu­ta­tion et de mes revenus ? » 3) La tra­di­tion. On se per­suade : « C’est comme ça que l’on fait depuis des généra­tions. » Où mène cette manière de penser ? Com­ment impacte-t-elle notre vie ? Un pas­teur a dit : « C’est bien d’être sauvé et sanc­ti­fié, à con­di­tion de ne pas en plus être figé ! » La crois­sance spir­ituelle exige deux choses : la soif de vérité et l’hu­mil­ité de recon­naître que l’on n’a pas fini d’apprendre. Dieu hon­ore ces deux qual­ités. La Bible affirme : « Il fait vivre les hum­bles en leur ren­dant jus­tice, il leur enseigne sa volon­té » (Ps 25, BFC). Soyez donc tou­jours ouvert d’esprit.