Parole du Jour

Nos péchés ordinaires (9)

PDJ-2018-10-29

Les patrons. Ils sont nés pour diriger, savent com­ment faire et s’y sen­tent poussés naturelle­ment. Si c’est votre cas, la notion de puis­sance est impor­tante pour vous. Vous avez besoin de diriger. En fait, l’opposition vous stim­ule. Win­ston Churchill trou­vait le con­sen­sus ennuyeux. C’est quand on lui tenait tête qu’il était le plus inspiré. Nan­cy Astor, sa pire enne­mie poli­tique, lui dit un jour : « Win­ston, si vous étiez mon mari, j’empoisonnerais votre thé. » Et Churchill de répon­dre : « Nan­cy, si vous étiez ma femme, je le boirais ! » Quand Adolphe Hitler arrive au pou­voir en Alle­magne, Churchill ne peut pas rêver meilleur enne­mi. Et il relève le défi. Sans une bonne direc­tion, rien ne peut aboutir. Mais le pou­voir peut devenir une fin en soi et vous pou­vez vous sen­tir frus­trés par la con­tra­dic­tion. En fait, les autres peu­vent hésiter à vous con­tredire. Et s’ils en ont le courage, peut-être serez vous sat­is­fait mais vous n’aurez ni amour, ni loy­auté, ni respect. Que Dieu vienne en aide au patron omnipo­tent et à ceux qui le sup­por­t­ent ! Avoir des respon­s­abil­ités sans compte à ren­dre mène à l’instabilité. Un patron doit s’entourer de gens qui ont une vision glob­ale pour com­penser son angle mort. C’est alors qu’il ver­ra sa ten­dance à se servir des gens et à user de crainte et d’intimidation pour avancer. Paul, un grand leader, a écrit : « Nous avons été pleins de douceur au milieu de vous, comme une mère prend soin de ses enfants ». Pour être un grand patron, il faut savoir alli­er douceur et grandeur.

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