Parole du Jour

La vision céleste (1)

La vision de Paul était une « vision céleste », mais cer­tains « racon­tent les visions de leur pro­pre cœur, et non ce qui vient de la bouche de l’Éter­nel » (Jér 23.16). Il faut s’assurer que l’on agit selon le plan de Dieu, et non selon le nôtre ou celui d’un autre. L’his­toire de la tour de Babel nous apprend deux choses. 1) Quand on décide d’agir, on finit sou­vent par réus­sir. 2) Réus­sir ne prou­ve pas que l’on est dans la volon­té de Dieu. « Babel » veut dire « con­fu­sion ». De ce fait, les autres pour­raient penser que l’on a rai­son, alors que l’on a tort. Nos plans et nos objec­tifs doivent cor­re­spon­dre à une vision céleste. Lorsque Paul a déclaré : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste », il voulait dire qu’il n’y a qu’une seule réponse pos­si­ble au plan de Dieu : l’obéis­sance ! L’obéis­sance par­tielle, sélec­tive ou dif­férée reste de la désobéis­sance. William Carey, le père de la mis­sion mod­erne, avait renon­cé au con­fort de son anci­enne vie pour annon­cer l’Évangile en Inde. Il répé­tait sou­vent : « Faites de grandes choses pour Dieu, et atten­dez-vous à de grandes choses de sa part ! » Mais pour pou­voir l’affirmer avec con­fi­ance, il faut savoir ce que Dieu nous appelle à faire. Ce qu’il ordonne, il le con­firme ! Quand on se fixe ses pro­pres objec­tifs, on n’a pas la cer­ti­tude pro­fonde que Dieu est à l’œuvre, et on s’épuise en croy­ant que tout dépend de nous. En revanche, lorsqu’on sait que Dieu a don­né une vision pour la vie, on lui fait con­fi­ance, même sans dis­cern­er le moyen de la réaliser.

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