Le fils prodigue est finalement revenu à la maison et a regagné sa place au sein de la famille. Lorsqu’il avait tout perdu et qu’il s’était retrouvé à nourrir des cochons, la Bible nous dit qu’il était alors « rentré en lui-même » (Lu 15.17). Il est difficile de voir souffrir quelqu’un que l’on aime, mais il faut parfois qu’il touche le fond pour pouvoir se ressaisir. La déchéance du fils prodigue lui a permis de rebondir : « Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché » (v.18). Le père a agi avec bonté vis-à-vis de lui. Si vous êtes dans cette situation, voici trois conseils judicieux. 1) Ne vous blâmez pas et ne vous culpabilisez pas. 2) Ne jugez pas les faiblesses de vos enfants à partir de votre position de force. S’ils ne voient pas, c’est parce qu’ils sont spirituellement aveugles. Mais Dieu peut leur ouvrir les yeux. Jésus a dit : « Nul ne peut venir à moi si le Père ne l’attire » (Jn 6.44). C’est à vous de prier, et à Dieu d’attirer. 3) Gardez ouverts votre cœur et votre porte. Lorsque le fils prodigue a finalement repris ses esprits, il a su où aller : à la maison, chez le père qui l’aimait. Vous ne pouvez pas sauver vos enfants des conséquences de leurs actes, et vous ne pouvez peut-être pas atténuer la douleur qu’ils subissent. Mais si vous priez, si vous gardez ouverts votre cœur et votre porte, Dieu peut les ramener. « Oriente le jeune garçon sur la voie qu’il doit suivre ; même quand il sera vieux, il ne s’en écartera pas ». C’est une promesse que vous pouvez tenir aujourd’hui.
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