Tout est bon pour justifier nos défauts de caractère ! On dénonce l’éducation, la pauvreté ou les lacunes des autres. Une situation peut être incontrôlable, mais pas une personnalité. On ne peut pas blâmer un miroir pour notre apparence. L’intégrité est toujours un choix, et chaque décision basée sur le caractère agit sur la croissance spirituelle. Face à la tentation, on a le choix : s’enfuir, excuser, capituler, éviter, persévérer ou vaincre. Où est le problème ? Comment faire mieux ? Si tout est lié à des circonstances indépendantes de notre volonté, il faut alors renforcer le contrôle de notre vie. C’est là qu’intervient la « maîtrise de soi ». Notre vie ressemble à un iceberg. À peine 15 % sont visibles : notre réputation. Le reste est caché sous la surface. Le caractère représente nos pensées, pas toujours partagées. Il est basé sur ce que l’on fait quand personne ne regarde, comment on gère les petites contrariétés de la vie, l’échec et le succès. À l’issue d’une brillante carrière, Josué a défié Israël en ces termes : « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (Jos 24.15). Une personnalité se construit sur la maîtrise de soi, et celle-ci implique de faire les bons choix. Bonne nouvelle, on n’est pas tenu d’y arriver tout seul. Paul affirme : « Car c’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » (Ph 2.13).