Notre générosité doit être le fruit de notre recon­nais­sance pour l’œuvre que Christ a accom­plie pour nous. Paul a écrit : « Lui qui était riche, il s’est fait pau­vre à cause de vous, pour que, vous, par sa pau­vreté, vous deve­niez rich­es » (2Co 8.9, NBS). Nous devons com­pren­dre la générosité et la grâce de Dieu à notre égard, car cer­tains don­nent ce qui leur reste, une fois leurs fac­tures payées et leurs désirs sat­is­faits. Même s’ils don­naient à Dieu des mil­lions, auraient-ils don­né le meilleur d’eux-mêmes ? (voir Mal 1.6–14). On con­naît les « redis­trib­u­teurs de cadeaux » : quand ils reçoivent un cadeau qui ne leur plaît pas, ils l’of­frent à un autre. Cer­tains ont de pleines armoires de ce genre d’ob­jets. Des chré­tiens font la même chose avec leur offrande, et c’est une insulte envers Dieu ! Nulle part dans l’Écriture, on ne voit les Apôtres mendi­er, ven­dre des pro­duits dérivés de leur min­istère ou trou­ver des astuces pour récolter des fonds. En revanche, vous voyez des chré­tiens, comme ces Macé­doniens, être généreux en réponse à la grâce de Dieu, parce qu’ils con­nais­sent et aiment ce Dieu qu’ils ser­vent. Toute la créa­tion existe en vue du don : le soleil donne la lumière du jour, la lune et les étoiles parta­gent la lumière noc­turne, les fleurs don­nent la semence, … Dieu lui-même est un « don­neur » : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a don­né… » (Jn 3.16). Lorsque vous com­prenez la grâce, votre sit­u­a­tion devient sec­ondaire. Votre générosité ne dépend pas de la dif­férence entre vos dépens­es et vos revenus, des indices financiers, des indi­ca­teurs économiques ou des taux d’imposition. Votre générosité est unique­ment déter­minée par la grâce de Dieu !