Dans l’un de ses ouvrages, William Jennings Bryan a écrit : « Le Christ nous a donné la preuve de l’immortalité, et pourtant il ne semblerait guère nécessaire que l’on ressuscite des morts pour nous convaincre que la tombe n’est pas la fin. Si le Père daigne toucher avec la puissance divine le cœur froid et inerte d’une graine et la faire éclater dans une nouvelle vie, laissera-t-il négligée sur la terre l’âme de l’homme, faite à l’image de son Créateur ? S’il se penche pour donner au bouton de rose dont les fleurs fanées flottent sur la brise d’automne, la douce assurance d’un autre printemps, refusera-t-il des paroles d’espérance aux fils des hommes quand viendront les frimas de l’hiver ? Si la matière, muette et inanimée, bien que changée par les forces de la nature en une multitude de formes, ne peut jamais mourir, l’esprit de l’homme subira-t-il l’anéantissement lorsqu’il aura fait une brève visite comme un hôte royal de cette demeure d’argile ? Non, je suis aussi sûr qu’il y a une autre vie que je le suis de mon existence d’aujourd’hui ! » Paul nous dit : « Est-ce utile pour mon œuvre que je vive dans la chair ? Que dois-je préférer ? Je ne sais. Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup le meilleur » (v.22–23). Peu importe à quel point votre vie est difficile ou bénie ici et maintenant, vos meilleurs jours sont à venir ; des jours sans fin, expérimentant les joies du ciel. Assurez-vous d’être prêt à partir le moment venu !