La loi de l’entropie

Un pas­teur écrit : « La deux­ième loi de la ther­mo­dy­namique ou loi de l’entropie affirme : lais­sée à elle-même, toute chose dans l’u­nivers évolue vers le désor­dre et la décom­po­si­tion. Les voitures rouil­lent, les ali­ments se gâtent. La seule façon d’empêcher l’en­tropie est d’in­tro­duire une source d’én­ergie extérieure, la néguen­tropie, pour la con­tre­car­rer. Le réfrigéra­teur en est un bon exem­ple. On le branche sur une prise élec­trique et il pro­duit de l’air froid qui empêche les ali­ments de se détéri­or­er. S’il est décon­nec­té de sa source d’én­ergie, l’en­tropie reprend le dessus et les ali­ments devi­en­nent avar­iés. Il en va de même lorsque l’on est décon­nec­té de Dieu. La vie évolue vers la décom­po­si­tion et le désor­dre. Alors com­ment sur­mon­ter ces ten­dances entropiques ? Salomon dit : « Quand il n’y a pas de vision, le peu­ple est incon­trôlable » Si le péché est une entropie, inve­stir nos éner­gies dans une vision à la mesure de Dieu con­stitue sa néguen­tropie. Peut-être que bien des prob­lèmes dans les églis­es ne vien­nent pas du péché en lui-même, mais plutôt d’un manque de vision. Ça ne veut pas dire que le péché n‘est pas un prob­lème et qu’il ne faut pas le traiter. Mais sou­vent, on manque de vision pour stim­uler les églis­es. La vision n’est pas assez grande pour mobilis­er toute l’énergie, alors on se con­cen­tre sur des prob­lèmes mineurs. Il en va de même au niveau per­son­nel. Avec une vision plus large de ce que Dieu veut accom­plir en chacun(e), les petits soucis s’effacent pour laiss­er place à une cause bien plus grande.