Le Nouveau Testament rapporte ces paroles de Jésus à ses disciples : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous ». En grec, le terme « consolateur » a pour origine le mot « Parakletos », qui veut dire « celui qui vient à nos côtés » pour nous fortifier, nous encourager, et nous conseiller. N’est-ce pas merveilleux ? Lorsqu’on se sent découragé, confus et impuissant, on a accès à une aide pleine de sagesse, de compassion et de compétence qui va nous fournir tout ce dont on a besoin. Ainsi, au lieu de faire cavalier seul dans cette lutte contre le péché, il faut apprendre à s’appuyer sur l’Esprit, puiser dans sa puissance et lui faire confiance pour accomplir son œuvre puissante en nous. Paul dit encore : « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair » (Ga 5.16). La bataille de l’Esprit contre la chair fait rage. Et la nature charnelle ne peut jamais être soumise à la pensée humaine car elle engendre juste la défaite et le découragement. Quelle est la réponse ? Le Saint-Esprit qui nous dira où il faut aller et ce qu’il faut faire. Et voici un autre merveilleux avantage que nous apporte le Saint-Esprit en nous : « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Ro 8.14). Prier puis s’en remettre aux probabilités n’est pas conforme aux desseins de Dieu. C’est le Saint-Esprit et non la chance qui doit guider notre vie. N’oublions jamais que c’est un travail de fond.