Un pasteur raconte avoir été douze ans dans la même église. Pendant l’office du dimanche matin, il avait l’habitude, juste avant son sermon, d’inviter les petits à rejoindre un « culte pour enfants » rien que pour eux. Les jeunes passaient devant l’autel et il mettait un point d’honneur à sourire à chacun. Et les enfants lui rendaient la pareille. Il raconte : « Pour moi, c’était l’un des moments forts du service. » Mais un jour, il oublie sans doute de sourire à l’un des enfants, une fillette de quatre ans aux cheveux bouclés qui sort de la file pour se jeter dans les bras de sa mère en sanglotant, le cœur brisé. Après le service, le pasteur va se renseigner sur les raisons de ce mini drame. La mère lui explique que sa fille lui a confié : « J’ai souri à Dieu, mais il n’a pas répondu à mon sourire ! » Le pasteur s’est dit : « Pour cette enfant, je représentais Dieu. J’ai omis de lui sourire, et le monde s’est assombri. » Aujourd’hui, engagez-vous à utiliser la tactique du sourire. Vous dites : « J’ai davantage de soucis que Job, alors il n‘y a pas de quoi sourire. » Job a connu plus de problèmes en un an que la plupart d’entre nous n’en connaîtrons au cours de notre vie. Pourtant, même s’il était abattu, il en a relevé d’autres. Malgré son désespoir, il a encouragé les autres. Comment ? La Bible dit : « Les gens m’attendaient, comme on attend la pluie, comme on aspire à voir l’averse de printemps. Quand je leur souriais, ils n’osaient pas y croire, guettant sur mon visage un signe bienveillant » (v.23–24, BFC).