Parole du Jour

La vision céleste (2)

Quand Dieu donne une vision, il se pro­duit plusieurs choses. 1) On est per­tur­bé. Dieu par­le d’une voix que l’on ne peut ignor­er. Sinon, comme Jonas, il nous lais­sera touch­er le fond pour attir­er notre atten­tion. Tant qu’on ne lui a pas dit oui, les choses n’iront pas en s’améliorant. 2) Tout s’éclaire. Il se peut qu’une parole de Dieu déplaise. Ana­nias ne voulait pas aller voir Saul, le per­sé­cu­teur des chré­tiens. Mais Dieu a dit : « Va, car cet homme est pour moi un instru­ment de choix, je lui mon­tr­erai com­bi­en il fau­dra qu’il souf­fre pour mon nom » (Ac 9.15–16). Oui, il s’agit bien de souf­france. Satan ne nous félicit­era pas d’accomplir la volon­té de Dieu, alors il faut se pré­par­er à l’adversité. 3) L’inspiration vient. On n’aurait jamais pu imag­in­er ce que l’on va accom­plir. Lorsque Dieu a ren­con­tré Gédéon, ce dernier se cachait dans un pres­soir (voir Jug 6.11). Autant dire que ça com­mençait mal ! L’ange l’a appelé « vail­lant héros » (v.12), mais Gédéon a répon­du : « Je suis le plus petit dans la mai­son de mon père » (v.15). Et quand l’ange a dit : « Le Seigneur est avec toi ! », Gédéon a répon­du : « Si l’Éter­nel est avec nous, pourquoi tout cela nous est-il arrivé ? » (v.12–13). Lorsqu’il a finale­ment accep­té sa mis­sion, il s’est demandé com­ment vain­cre une armée avec si peu de sol­dats à ses côtés. Pour­tant, à ce moment pré­cis, ses enne­mis fai­saient des cauchemars à son sujet (voir Jug 7.13–15). Le secret de la vic­toire, c’est de savoir que Dieu tra­vaille en nous (voir Ph 2.13).

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