Luc raconte : « Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre […] Ils élevèrent la voix et dirent : Jésus, maître, aie pitié de nous ! » […] il leur dit : allez vous montrer aux sacrificateurs. […] il arriva qu’ils furent purifiés. L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas et glorifia Dieu à haute voix » (v.12–15). Il y a un parallèle spirituel entre la lèpre et la vie : les deux peuvent nous ronger. Si c’est ce cas, il faut : 1) apporter son problème à Jésus. Il peut rétablir ce qu’on a perdu et nous rendre la paix et la joie. Crier à lui sans aucune honte : les gens désespérés font des choses désespérées, mais Dieu répond à leurs prières. Dans Jérémie, Dieu dit : « Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur » (Jér 29.13). 2) faire ce qu’il demande sans poser de conditions. Ne pas chercher une expérience identique à celle d’un autre. Jésus recommande aux dix lépreux de se montrer aux prêtres. Pourquoi ne pas les avoir simplement guéris comme il l’a souvent fait ? La foi n’exige pas d’explications ! 3) être prêt à aller de l’avant. Luc dit : « Pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent purifiés ». Lorsque Dieu donne une solution, il faut la mettre en pratique avec foi, jusqu’à être délivré, mais faire d’abord le premier pas. 4) le remercier. Seul un des dix lépreux est revenu pour rendre grâce et Jésus l’a remarqué. Vous pourrez revenir à lui avec confiance une prochaine fois, lorsque vous l’aurez remercié pour la fois précédente.