Parole du Jour

L’écharde de Paul et la nôtre (3)

PDJ-2019-12-30

Paul écrit : « Trois fois j’ai sup­plié le Seigneur de l’éloign­er de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suf­fit, car ma puis­sance s’ac­com­plit dans la faib­lesse. Je me glo­ri­fierai donc bien plus volon­tiers de mes faib­less­es, afin que la puis­sance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faib­less­es, dans les out­rages, dans les pri­va­tions, dans les per­sé­cu­tions, dans les angoiss­es, pour Christ ; en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v.8–10). Paul n’a pas la réponse espérée jusqu’à ce qu’il cesse de prier et se mette à écouter. À force de vouloir souf­fler à Dieu ce qu’il devrait faire pour nous, on ne l’entend pas dire ce qu’il veut faire en nous. Si un prob­lème per­dure, peut-être est-il temps d’arrêter de par­ler et de ten­dre l’oreille. Dieu a don­né des leçons à Paul au moment oppor­tun, dans les dif­fi­cultés. Les mau­vais­es nou­velles des temps dif­fi­ciles s’avèrent donc au final être bonnes : on apprend plus de Dieu dans le fond d’une val­lée qu’au som­met d’une mon­tagne. C.S. Lewis explique com­ment Dieu utilise la souf­france pour com­mu­ni­quer avec nous. « Dieu chu­chote dans nos moments de joie, par­le à notre con­science, mais crie au milieu de nos souf­frances. » Avant que Dieu ne par­le, Paul voulait juste être débar­rassé de son prob­lème. Mais après, il a réal­isé qu’il avait trou­vé quelque chose de meilleur et de plus grand : une force sur­na­turelle réservée aux moments dif­fi­ciles quand on réalise que la présence de Dieu est plus grande que nos prob­lèmes et son but plus élevé que nos peines.

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