Pou­vez-vous imag­in­er le courage et l’intégrité qu’il a fal­lu à Nathan pour défi­er le roi David dans l’affaire Bath-Ché­ba ? Beau­coup ont ten­dance à éviter la con­fronta­tion de peur d’être mal-aimés et rejetés. Mais bien sou­vent cela empire les choses. En dis­sim­u­lant son péché, David se pri­vait des béné­dic­tions du Seigneur. Plus tard, il a écrit : « Si j’avais vu de la fraude dans mon cœur, le Seigneur ne m’au­rait pas écouté. Mais en fait Dieu m’a écouté, Il a été atten­tif à la voix de ma prière » (Ps 66.18–19). La minus­cule tumeur que vous ne voulez pas soign­er main­tenant peut devenir plus tard un can­cer mor­tel. C’est trop cher payé. Si vous aimez une per­son­ne, vous pren­drez votre courage à deux mains et lui fer­ez face avec amour. La con­fronta­tion aide au développe­ment de cette per­son­ne, sous réserve de le faire avec respect et bonnes inten­tions. Voici dix recom­man­da­tions pour vous aider à la ren­dre pos­i­tive. 1) Faites-le sans atten­dre. 2) Pointez du doigt la faute, non la per­son­ne fau­tive. 3) Occu­pez-vous seule­ment de ce qu’elle peut chang­er. 4) Accordez-lui le béné­fice du doute. 5) Soyez pré­cis. 6) Évitez le sar­casme. 7) Évitez de dire « Tu seras tou­jours » ou « Tu ne seras jamais », ce qui est faux. 8) Au moment prop­ice, dites-lui com­ment vous avez ressen­ti son erreur. 9) Don­nez-lui un moyen de résoudre le prob­lème. 10) Renou­velez-lui votre sym­pa­thie et votre ami­tié. La Bible dit : « L’Éter­nel rép­ri­mande celui qu’il aime » (Pr 3.12). Alors faites du mieux pos­si­ble face à celles et ceux que vous aimez.