Jésus s’adresse à des gens qui ont abandonné la religion. Des gens épuisés à force de tenter en vain d’observer une longue liste de règles et de lois. Voici ce qu’il leur dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (v.28–30). Le joug dont parle Jésus est un harnais autour du cou de deux bœufs pour leur permettre de tirer la charrue dans la même direction. Dans chaque attelage, l’un est le chef et l’autre suit. Voilà une leçon à ne pas manquer. Jésus prendra les commandes, mais on doit rester en phase avec lui pour profiter de sa bénédiction. Il promet que son joug ne sera ni fatigant, ni contraignant, ni blessant. En effet, si on veut être vraiment libre, on doit se laisser attacher à Jésus en se soumettant à sa volonté. Mais il faut surtout éviter d’accepter le joug du Christ pendant un certain temps, puis commencer à tirer dans l’autre sens lorsque les choses ne se passent pas comme on le souhaite. Dans ce cas, la charge devient plus lourde et la fatigue vient vite. La paix et le repos viennent lorsqu’on se détend sous le joug et on laisse Christ diriger. Jésus a dit : « Vous trouverez du repos ». J’ai le choix : lui résister ou me reposer sur lui. Lequel ferai-je ?