Lors de leur expédi­tion à tra­vers l’Amérique, les pio­nniers Lewis et Clark ont affron­té d’incroyables épreuves. Arrivés au Mis­souri, pen­sant que le pire était der­rière eux, ils ont vu les Rocheuses ! Au lieu de la tran­quille descente de riv­ière qu’ils avaient anticipée, ils étaient devant leur plus grand défi : aban­don­ner ou con­tin­uer ! Avec le recul, la con­quête des Rocheuses leur a don­né la con­fi­ance dont ils allaient avoir besoin plus tard. Scott Peck, auteur du livre Le chemin le moins fréquen­té, écrit : « Ren­con­tr­er et résoudre des prob­lèmes nous fait grandir morale­ment et spir­ituelle­ment. Les gens sages n’appréhendent pas les dif­fi­cultés mais les acceptent ». Les soci­o­logues qui étu­di­ent la résilience, fac­ulté de rebondir, nous dis­ent que les gens ont deux manières de gér­er un trau­ma­tisme. Soit ils aban­don­nent par peur, soit ils parvi­en­nent à rebondir juste­ment. Au lieu d’agir en vic­times, les gens résilients : 1) pren­nent leur vie en main ; 2) refusent d’abandonner leurs valeurs ; 3) se recon­cen­trent sur leur objec­tif. Noela Evans dit : « Un défi est un drag­on ten­ant un cadeau dans sa gueule. Domptez le drag­on et le cadeau vous appar­tient ». Renon­cer est tou­jours plus facile qu’endurer. Mais si vous renon­cez, vous passerez votre vie à le regret­ter. Si vous pensez : « Cette rela­tion est trop com­pliquée, je veux en sor­tir », ou bien : « Ce tra­vail n’est pas ce que j’espérais, je démis­sionne », rap­pelez-vous que vous développez votre résilience en endurant les sit­u­a­tions que vous n’aimez pas. C’est pourquoi la Bible dit : « Nous dis­ons bien­heureux ceux qui ont tenu ferme ».