Parole du Jour

Être là (4)

PDJ-2018-05-31

Ray­mond Vath a dit : « Faisons pour les autres ce qu’ils ne peu­vent pas faire eux-mêmes, mais ne faisons pas ce qu’eux-mêmes ne feraient pas pour eux. L’en­nui, c’est qu’il faut avoir la sagesse de percevoir la nuance. » Vous pou­vez être trop sec­ourable ! En faisant pour les gens ce qu’ils sont capa­bles de faire seuls, vous sabotez leur autonomie et créez une dépen­dance mal­saine. Alors au lieu de vous pré­cip­iter et pren­dre les rênes : 1) mon­trez-leur des étapes gérables pour eux. En les aidant à pren­dre leur vie en charge, vous les armez con­tre le dés­espoir et l’im­puis­sance. Et si vous validez leurs efforts vous les aidez à recon­stru­ire leur con­fi­ance frag­ilisée. Atten­tion, si la crise vient d’une perte irréversible comme un divorce ou un décès, l’effort de vivre un jour après l’autre est déjà une vic­toire en soi. 2) don­nez-leur de l’e­spoir. Dans une crise pro­fonde, les gens ne voient pas le bout du tun­nel et pensent que la souf­france ne s’ar­rêtera jamais. Sans espoir, on ne peut pas grandir et pro­gress­er. L’e­spoir donne de l’én­ergie, et apporte le soulage­ment lié à la con­vic­tion que les choses vont s’amélior­er. Dieu promet : « Je veux vous don­ner un avenir plein d’e­spérance » (Jér 29.11, PDV). 3) assurez-vous du suivi. Les crises sont rarement vite résolues. Même si la vie sem­ble repren­dre son cours nor­mal, il y aura peut-être des rechutes dans la tristesse, le désar­roi ou la soli­tude. Vos paroles peu­vent récon­forter, mais c’est votre atten­tion per­ma­nente qui aidera la per­son­ne blessée à garder la foi et à pro­gress­er vers la guérison.

Quitter la version mobile