Pour grandir dans la foi et mieux connaître Jésus, il faut traverser des tempêtes avec lui. Les disciples l’ont compris lorsqu’il leur a dit : « Passons sur l’autre rive. Il s’éleva une forte bourrasque, et les vagues se jetaient dans la barque au point qu’elle se remplissait déjà » (v.35, 37). L’histoire se termine bien. Jésus calme la tempête et les disciples s’exclament : « Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéissent ? » (v.41). On ne peut pas comprendre certaines vérités enseignées par Jésus ou des aspects de son caractère sans avoir traversé de tempête avec lui. Parfois, on pense que celle-ci survient parce que l’on a mal agi ou que l’on n’est pas dans la volonté de Dieu. Mais les disciples étaient dans la tourmente parce qu’ils ont obéi. Ils n’avaient rien fait de mal. On a beau aimer Jésus de tout son cœur, on sera toujours confronté aux tempêtes. Comme pour les disciples, elles peuvent survenir quand on est au plus proche de lui. Il ne promet pas que la tempête ne frappera pas le bateau, mais qu’elle ne le fera pas couler. Il ne promet pas une navigation en douceur, mais garantit un retour en toute sécurité. On affronte les difficultés de la vie soit avec crainte soit avec foi. Qu’est-ce qui distingue ces deux attitudes ? La crainte se concentre sur la difficulté, la foi sur le Sauveur. Ça peut paraître surprenant, mais on a besoin des tempêtes. Jésus les permet pour que l’on puisse prendre en compte ses promesses, rester calme dans sa présence et avoir confiance en sa puissance.