Henry Poppen, un des premiers missionnaires en Chine, a passé quarante ans à parler de l’amour de Jésus et de sa mort sur la croix qui enlève tout péché. Un jour, un homme l’approche et lui dit : « Nous connaissons ce Jésus ! Il a vécu parmi nous. » Poppen explique que c’est impossible car Jésus a vécu et est mort il y a bien longtemps dans un pays lointain. « C’est faux », dit l’homme avec insistance, « il est mort ici. Je peux même vous montrer sa tombe. » Il le conduit alors à l’extérieur de la ville où était enterré un américain. Là, gravé sur une pierre usée par le temps, figurait le nom d’un médecin qui avait suivi l’appel de Dieu, choisissant de vivre jusqu’à sa mort dans ce petit village de Chine. Quand les gens avaient entendu Poppen décrire les qualités de Jésus, sa grâce, son amour, sa gentillesse, le pardon qu’il accordait à tous, ils se sont souvenus du docteur. Dieu vous utilisera si vous acceptez d’être « comme l’argile […] dans la main d’un potier ». L’argile n’aspire à rien, il se laisse façonner, modeler par le potier. Henry Blackaby dit : « Quand la mission que Dieu donne requiert de l’humilité, il cherche quelqu’un qui acceptera de s’humilier, quand elle requiert du zèle, il cherche quelqu’un qu’il pourra remplir de son Esprit. Dieu utilise des vases purs. C’est pourquoi il cherche des gens qui se laisseront purifier. Être comme l’argile n’a rien de spectaculaire ou de glorieux, rien dont on puisse se vanter, sauf que c’est précisément ce que Dieu cherche. »