Un pasteur écrit : « Ça veut dire dépenser d’énormes quantités d’énergie pour les causes du Royaume. C’est y mettre du sang, de la sueur et des larmes. C’est servir et se sacrifier. L’énergie est peut-être la dimension la moins appréciée de l’amour parce qu’elle n’est pas vraiment fleur-bleue. Or, la façon dont on investit son énergie révèle ses véritables priorités. » Elle indique à quel point on aime quelqu’un, en l’occurrence Dieu. Le pasteur poursuit : « Chrétien n’a jamais été un titre de noblesse. Si on ne fait que le proclamer, il devient vite détestable. Le christianisme a toujours été conçu comme un verbe. Il faut suivre les conseils du Saint-Esprit, saisir toutes les occasions de servir. À la fin de la journée, Dieu ne dira pas : “Bien dit, bon et fidèle serviteur”, mais : “Bien fait, bon et fidèle serviteur”. Rien n’est plus gratifiant que de brûler des calories pour Dieu. Si je ne mets pas toutes mes forces au service des objectifs de Dieu, au mieux je m’ennuie et au pire je deviens hypocrite. Tant de chrétiens sont frustrés par le fossé qui sépare leur théologie de la réalité. Le moyen de combler ce fossé et de ressentir à nouveau cette sainte poussée d’adrénaline, c’est de transpirer au service des autres. C’est aussi simple que de faire du baby-sitting, de servir dans votre église locale ou dans une maison de retraite. Peu importe la taille de l’action, chaque calorie brûlée pour la cause du Royaume génère des bénéfices pour l’éternité. Voilà qui remplira le vide de votre âme d’une joie pure. »
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