Exam­inons la fatigue. Sou­venez-vous de l’adage : « On ne peut brûler la chan­delle par les deux bouts ». Passés de la chan­delle à l’électricité, peu d’en­tre nous y prê­tons encore atten­tion. Nous voulons des maisons plus grandes, des voitures plus belles, des vacances exo­tiques plus longues, etc. Ain­si, nous tra­vail­lons plus tôt et plus dur et finis­sons plus tard. De retour à la mai­son, épuisés, nous dor­mons devant la télévi­sion. Nous oublions que Dieu avait demandé à l’homme de pren­dre un jour de repos par semaine pour son renou­velle­ment physique et spir­ituel (Ex 20.8–11). La fatigue détru­it notre esprit créatif, déforme notre vision, dimin­ue notre joie, affaib­lit notre con­fi­ance et nous épuise spir­ituelle­ment. Élie est un remar­quable exem­ple de ce phénomène : tout seul, il a vain­cu les prophètes de Baal (1R 18), et en réponse à sa prière, Dieu a envoyé le feu sur son autel et Israël est revenu vers Dieu. Mal­gré cette vic­toire spec­tac­u­laire, le prophète a con­nu, plus tard, une grave dépres­sion et a demandé à Dieu de mourir. Vous ne pou­vez aller plus bas ! Alors, Dieu, comme un bon médecin, a d’abord fait un diag­nos­tic, puis a pre­scrit trois « médica­ments » : un régime ali­men­taire, un temps de repos et un bon assis­tant en la per­son­ne d’Élisée. Beau­coup d’entre nous, qui aimons ce que nous faisons, prenons le risque d’aller trop loin et d’être vic­times de sur­me­nage. Si les bonnes actions nous fatiguent, quelle est la solu­tion ? Assurez-vous de garder une bonne hygiène de vie et une vie spir­ituelle épanouie, car c’est ain­si que vous éviterez le décourage­ment. « Il restau­re mon âme » (Ps 23.3).