« La vie est une course folle, seuls les plus forts gag­nent », « Les gen­tils sont tou­jours les per­dants », « Gag­n­er n’est pas qu’une chose impor­tante, c’est l’u­nique chose qui vaille la peine ! » Ces pro­pos traduisent bien notre cul­ture occi­den­tale qui favorise les drogués du tra­vail, la décom­po­si­tion de la famille, la fin de la dis­ci­pline spir­ituelle néces­saire pour une rela­tion épanouie avec Dieu. Alors, que faire ? Refuser toute com­péti­tion ? Sor­tir de la course ? Regarder pass­er la car­a­vane du monde ? Non, ce ne sont pas des solu­tions pour un dis­ci­ple de Christ. Ain­si : 1) Prenez garde à la com­péti­tion qui génère la jalousie. La rival­ité de Caïn et Abel s’est achevée par un meurtre (Ge 4.1–8). Caïn a cher­ché à s’élever en détru­isant son frère. Lorsque le peu­ple a chan­té « Saül a frap­pé ses mille et David ses dix mille » (1S 18.7), le roi Saül a voulu tuer David. Ces paroles ont pro­duit une jalousie qui, comme un can­cer, s’est répan­due dans son âme. 2) Sachez qu’en cher­chant à attein­dre l’excellence, vous exal­tez Christ. Paul a écrit : « Tous les coureurs font la course, mais un seul gagne le prix. […] Tous les sportifs s’en­traî­nent […] pour gag­n­er une récom­pense qui ne dure pas, nous, c’est pour une récom­pense qui dure. C’est pourquoi, moi, je cours […]. Je traite mon corps dure­ment » (1Co 9.24–27, PDV). L’important, ce n’est pas d’être le pre­mier, mais de servir Dieu pour sa gloire de tout notre cœur ! « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour des hommes » (Col 3.23, PDV).