Un homme transporté à l’hôpital pour une morsure de serpent demande au médecin : « Est-ce mortel, docteur ? » Il répond : « La morsure non, mais le poison oui ». Les « morsures » infligées par les autres font mal et sont dures à encaisser, mais elles ne sont pas mortelles. Ce ne sont pas les circonstances qui nous détruisent, mais nos réactions. L’amertume agit comme un venin, elle empoisonne d’abord notre esprit, puis nos rapports avec les autres ; elle nous pousse à revivre la blessure au point de nous contrôler entièrement, et de nous priver ainsi des perspectives que Dieu nous réserve. Vous n’êtes pas obligé(e) de passer par là, car vous pouvez vaincre l’amertume. Dieu veut vous délivrer de l’irritation, la colère et la méchanceté à l’égard des autres. Chaque fois que Dieu vous demande de faire quelque chose, il vous donne la grâce d’obéir. Pardonnez donc, jusqu’à ce que vous soyez totalement délivré(e) de votre ressentiment. Quelle est la cause de l’amertume ? La colère, qui lui a ouvert la porte de votre esprit. Dieu se servira parfois de la colère pour nous pousser à résoudre des difficultés impossibles à surmonter autrement. La colère s’apaise lorsqu’un problème est résolu. Sinon, elle se change en une amertume durable si vous êtes obsédé par l’auteur de votre souffrance. Vous devenez agressif, critique, négatif et sévère. Vous dites : « Est-ce que ma colère peut disparaître ? » Oui, avec l’aide de Dieu, qui peut vous apprendre à contrôler vos réactions et votre comportement, jusqu’à éteindre votre colère. « l’Esprit Saint produit […] la maîtrise de soi » (Ga 5.22–23, BFC).