Rem­porter le prix passe par une vie de sac­ri­fices. Notre salut est gra­tu­it, mais nous devons con­sen­tir à de grands sac­ri­fices : « j’ai accep­té de tout per­dre » (Ph 3.8). Paul avait une vie con­fort­able, mais après sa con­ver­sion, tout a changé. Bat­tu, men­acé par ses frères et ses enne­mis, il a enduré dénue­ment, insom­nies, faim et soif (2Co 11.23–29). S’est-il découragé ? Oui ! A‑t-il tout aban­don­né ? Non ! « Je me plais dans les faib­less­es, dans les out­rages, dans les pri­va­tions, dans les per­sé­cu­tions, dans les angoiss­es, pour Christ » (2Co 12.10). A‑t-il prié pour être délivré ? Cer­taine­ment ! Trois fois, il a demandé à Dieu de le soulager de ses souf­frances. Lorsque Dieu lui a répon­du : « Ma grâce te suf­fit, car ma puis­sance s’ac­com­plit dans la faib­lesse » (2Co 12.9), il a pu accepter avec joie « Les faib­less­es, les insultes, les dif­fi­cultés, les souf­frances et les soucis » (2Co 12.10, PDV), comp­tant sur la force de Dieu. Où a‑t-il trou­vé une telle joie ? Dans le « bien suprême » : Jésus-Christ (Ph 3.8, BFC). Cette intim­ité avec Christ était une pas­sion dévo­rante. Bien con­scient de ses faib­less­es, il est resté attaché à Christ : « je con­sid­ère tout comme des ordures, afin de gag­n­er Christ » (Ph 3.8). Paul avait décidé que, quel que soit le sac­ri­fice, la récom­pense en valait la peine : « Si nous souf­frons avec lui, nous serons aus­si avec lui dans sa gloire. J’es­time que nos souf­frances du temps présent ne sont pas com­pa­ra­bles à la gloire que Dieu nous révélera. La créa­tion attend […] le moment où Dieu révélera ses enfants ». Vivez chaque jour avec cette image à l’esprit.