Le tra­vail le plus ingrat est sou­vent celui que nous nég­li­geons le plus. Un soir, un mari ren­trant du bureau a décou­vert une mai­son tout en désor­dre. Des vête­ments jon­chaient le sol, l’évier était rem­pli de la vais­selle de la veille, les enfants hurlaient, les lits n’étaient pas faits, la salle de bain sen­tait mau­vais et le vol­ume de la télévi­sion était au max­i­mum. Lorsqu’il a demandé à sa femme ce qui se pas­sait, elle lui a répon­du : « Tu me deman­des chaque soir ce que j’ai fait toute la journée. Eh bien, aujourd’hui, je n’ai absol­u­ment rien fait ! » Si vous êtes par­ent au foy­er, Dieu con­sid­ère votre rôle comme impor­tant, beau­coup plus que n’importe quel méti­er, car vous êtes en train de for­mer la généra­tion suiv­ante ! Mar­tin Luther a dit : « Ce que vous faites dans votre mai­son vaut au moins autant que si vous l’aviez fait dans le Ciel pour le Seigneur ». Un jour, Dieu dira « bon tra­vail ! » à des par­ents qui auront pris soin de leurs enfants, les lavant, les nour­ris­sant, net­toy­ant la table après leur repas, même fatigués et sans per­son­ne pour témoin. Pour­tant, quelqu’un regarde, prend des notes, et cela en vaut la peine ! C’est vous qui faites le tra­vail le plus impor­tant, non les autres. Lorsque vous décou­vrez les tal­ents que Dieu vous a don­nés et les désirs qu’il a mis dans votre cœur, puis les met­tez au ser­vice de valeurs aux­quelles vous croyez pro­fondé­ment, vous servez Dieu dans le vrai sens du terme. C’est pourquoi, chaque jour, deman­dez à Dieu de per­me­t­tre que vos tâch­es s’ac­com­plis­sent bien, et essayez d’avoir cette per­spec­tive dans votre tra­vail quo­ti­di­en, ce qui en fera une véri­ta­ble vocation.