Obser­vons la deux­ième ten­ta­tion de Jésus, l’épreuve de la réus­site. « Le dia­ble le trans­porta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du tem­ple ». Il s’agit là de la peur de l’échec. Satan nous chu­chotera bien sou­vent : « Tu es arrivé au som­met de la réus­site, mais tu peux facile­ment tout per­dre ». Il vous rap­pellera vos échecs passés, vous par­lera de ceux qui ont tout per­du. Il vous dira : « Si les autres savaient à quel point tu es ignorant(e) ou quels sont tes prob­lèmes per­son­nels, ils ne te respecteraient plus ». On trou­ve deux sortes de peurs : la peur salu­taire et la peur qui paral­yse. La pre­mière vous main­tien­dra dans la dépen­dance de Dieu et vous gardera de l’orgueil et de la suff­i­sance : « Que celui qui pense être debout prenne garde de tomber ! » (1Co 10.12). Par con­tre, quand Jésus vous appelle à sor­tir de la bar­que pour marcher avec lui sur l’eau, la deux­ième vous main­tien­dra dans la bar­que. Vous dites : « Pierre a fail­li se noy­er ! » Oui, mais il a été le seul dis­ci­ple à avoir vécu cette expéri­ence unique ! Avoir la foi ne vous empêche pas d’avoir par­fois le sen­ti­ment de per­dre pied. Vous devez faire un choix : céder à la peur ou faire con­fi­ance à Dieu qui vous a appelé, qui vous sou­tien­dra et ne man­quera jamais de vous for­ti­fi­er à la mesure de votre besoin. Si votre con­fi­ance est fondée sur votre intel­li­gence ou sur vos tal­ents, vous avez rai­son d’avoir peur, mais si elle est fondée sur Dieu, vous n’avez rien à craindre !