Obser­vons la troisième ten­ta­tion de Jésus, l’épreuve de la croix. « Le dia­ble le trans­porta encore sur une mon­tagne très haute, lui mon­tra tous les roy­aumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te don­nerai tout cela, si tu te prosternes et m’adores » (Mt 4.8–9). Satan, dans sa troisième attaque, a pro­posé à Jésus une vie qui ne passe pas par la croix. En sub­stance, il lui a dit : « Tu n’as pas besoin de porter la croix, adore-moi et tout ira bien ». Jésus a répon­du : « Retire-toi Satan ! » (Mt 4.10). Rejetez tout enseigne­ment qui dit que Dieu est votre servi­teur et qu’il est à votre dis­po­si­tion, ou qu’il ressem­ble à un dis­trib­u­teur automa­tique dans lequel il vous suf­fit de met­tre quelques pièces pour obtenir ce que vous voulez ! Paul a écrit : « Je suis cru­ci­fié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Ga 2.20). Dieu a‑t-il promis de vous bénir ? Cer­taine­ment ! Pour autant, il n’est pas dit que vous n’éprouverez jamais de douleur, ne con­naîtrez jamais le besoin, la fatigue, la trahi­son ou la décep­tion. Jésus a dit : « Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beau­coup de fruit » (Jn 12.24). Con­nais­sez-vous le terme : « mort ambu­lant » ? Pour faire la volon­té de Dieu, vous devez mourir à vous-même quo­ti­di­en­nement. Lorsque vous le faites, Dieu vous con­duit vers de nou­velles bénédictions.