Dans un monde qui ne contrôle plus rien, nous voulons un dieu que nous pouvons contrôler, une présence réconfortante qui bénit, pourvoit et conseille, un Dieu dans une boîte. Mais lorsqu’il s’agit de Christ, il n’y a plus de boîte ! Ses contemporains avaient bien fabriqué quelques boîtes pour le contenir, mais elles étaient toutes trop petites ! Ils l’ont qualifié de révolutionnaire, mais il payait ses impôts. Il était charpentier, mais il confondait les érudits. Il faisait des miracles, mais refusait de devenir un faiseur de miracles. C’était un juif, mais apprécié des païens, un rabbi qui délaissait les synagogues et un saint homme qui parlait aux prostituées. Dans un monde machiste, il s’entourait de femmes. Dans un pays opposé à Rome, il refusait de dénoncer le pouvoir romain. Il parlait comme un roi et vivait comme un nomade. Les gens ont essayé de l’enfermer dans une boîte sans jamais y parvenir. Nous n’y parviendrons pas davantage et ne devons même pas essayer ! « Le début de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel ; et la connaissance des saints, c’est l’intelligence » (Pr 9.10). La plupart de nos craintes sont destructrices car elles nous privent de paix et de joie, mais la crainte de Dieu est bénéfique. Un auteur a écrit : « Il n’y a aucune névrose dans la crainte de Dieu, la névrose serait de ne pas le craindre ou d’avoir peur pour de mauvaises raisons. C’est pourquoi Dieu a choisi de se révéler à nous de sorte que nous n’ayons plus peur pour de fausses raisons. Lorsque Dieu se révèle pour être connu de nous, notre peur change. La crainte de Dieu est la reconnaissance légitime que nous ne sommes pas Dieu ».