La Bible com­pare Dieu à la lumière et la lumière à la sain­teté. « Dieu est lumière, il n’y a pas en lui de ténèbres » (1Jn 1.5). Paul a dit que Dieu « habite une lumière inac­ces­si­ble » (1Ti 6.7). Les Écri­t­ures décrivent Christ comme « saint, inno­cent, sans souil­lure, séparé des pécheurs » (Hé 7.26, NBS). Alors, com­ment pou­vons-nous nous approcher de Dieu ? Comme on s’ap­proche d’un com­mis­saire aux comptes quand nous sommes débi­teurs ? Comme on abor­de un dic­ta­teur qui a droit de vie et de mort ? Non, Jésus nous a demandé de prier : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanc­ti­fié » (Mt 6.9). La voilà, la réponse : vous devez venir vers Dieu comme vers un Père qui vous aime et qui désire le meilleur pour vous, tout en le con­sid­érant avec un immense respect. Plus il vous émer­veillera, plus vos peurs dimin­ueront. Une haute con­cep­tion de Dieu vous apportera une grande force, tan­dis qu’une image étriquée de sa divinité ne vous sera d’au­cun sec­ours face au can­cer qui frappe, aux con­flits famil­i­aux ou au manque d’argent pour pay­er les fac­tures. L’idée du « petit Jésus », agréable en apparence, ne nous délivre pas de nos peurs. Vous avez besoin d’un Dieu puis­sant, qui, tout en détru­isant votre ego, élar­git votre foi et vous émer­veille. David a écrit : « Oui, je veux remerci­er le Seigneur sans oubli­er un seul de ses bien­faits. C’est lui qui par­donne toutes mes fautes, guérit toutes mes mal­adies, m’ar­rache à la tombe, me comble de ten­dresse et de bon­té. Il rem­plit ma vie de bon­heur » (Ps 103.2–5, BFC).