La Bible dis­tingue qua­tre sortes de dona­teurs. Les prochains jours, nous allons nous arrêter sur cha­cune d’elles. Tout d’abord, évo­quons le dona­teur « à la bourse per­cée ». Du temps du prophète Aggée, les Israélites étaient telle­ment occupés à s’enrichir qu’ils n’avaient plus de temps pour Dieu. Cela ne vous rap­pelle rien ? Le prophète leur a donc dit : « Est-il nor­mal que vous habitiez des maisons riche­ment décorées alors que mon tem­ple est en ruine ? […] Réfléchissez à ce qui vous arrive. Vous avez beau­coup semé, mais votre récolte est très faible ; […] le salaire du tra­vailleur s’épuise aus­si vite qu’une bourse per­cée ! […] Vous avez espéré de gross­es récoltes et voyez le peu que vous avez obtenu. Ce que vous avez ramené chez vous, je l’ai dis­per­sé de mon souf­fle. Pourquoi cela ? […] Eh bien, c’est parce que mon tem­ple est en ruine alors que cha­cun de vous s’oc­cupe active­ment de sa mai­son » (Ag 1.4–9). Si vous désirez que Dieu s’intéresse à votre mai­son, intéressez-vous à la sienne. Si vous voulez que Dieu bénisse votre mai­son, bénis­sez la sienne. « Com­bi­en dois-je don­ner ? » deman­dez-vous. Dieu a don­né un repère en par­lant de la dîme de nos revenus (Lé 27.32). Tout ce que vous don­nerez en plus doit repos­er sur ces trois critères : 1) Votre capac­ité. « Cha­cun don­nera ce qu’il pour­ra, selon la béné­dic­tion que l’Éter­nel, ton Dieu, lui aura accordée » (De 16.17). 2) Votre désir de récolter. « [Dieu] vous fourni­ra et vous mul­ti­pli­era la semence » (2Co 9.10). 3) Votre amour. « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pen­sée » (Mt 22.37).