Aujour­d’hui, nous par­lons du dona­teur « au pot de farine ». Lors d’une ter­ri­ble famine, Dieu a envoyé Élie chez une veuve très pau­vre qui allait le nour­rir. Pourquoi ne l’a‑t-il pas envoyé chez des gens rich­es ? Parce qu’un mir­a­cle n’aurait pas été néces­saire ! Lorsque Élie a demandé à cette femme de lui don­ner quelque chose à manger, elle a dit : « Je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot » (1R 17.12). Il lui en restait à peine pour un dernier repas, puis elle et son fils attendraient la mort. Vous pensez peut-être : « Prédi­ca­teur typ­ique ! Ils pren­nent jusqu’à votre dernière bouchée et votre dernière pièce de mon­naie ». En réal­ité, c’était le plus beau jour de sa vie ! Elle allait vivre un mir­a­cle, mais elle devait d’abord sur­mon­ter sa peur de per­dre le peu qui lui restait. « Élie lui dit : Sois sans crainte, car ain­si par­le l’Éter­nel, le Dieu d’Is­raël : Le pot de farine ne s’épuis­era pas, […] jusqu’au jour où l’Éter­nel enver­ra la pluie sur la sur­face du sol » (1R 17.13–14). Finale­ment, « Elle alla faire selon la parole d’Élie […]. Le pot de farine ne s’épuisa pas » (1R 17.15–16). Jour après jour, sans excep­tion, elle pui­sait dans son pot et trou­vait de la farine. Elle a ain­si décou­vert qu’en obéis­sant à Dieu, il pour­voirait à tous ses besoins. Ressem­blez-vous à cette femme ? Avez-vous peur de don­ner par peur de man­quer ? N’hésitez-pas. Vous ne don­nerez jamais plus que Dieu ! Tout ce que vous lui don­nez, il a promis de vous le ren­dre avec « Une bonne mesure, ser­rée, sec­ouée et qui débor­de » (Lu 6.38).