La deux­ième par­tie du « Notre Père » répond à nos préoc­cu­pa­tions de tous les jours. « Donne-nous chaque jour notre pain quo­ti­di­en » : Jésus utilise un mot qui sig­ni­fie lit­térale­ment « nour­ri­t­ure ». Dieu s’intéresse à vos besoins quo­ti­di­ens. Il a mul­ti­plié cinq pains et deux pois­sons pour nour­rir cinq mille per­son­nes. Il a guéri « tous les malades » (Mt 8.16). Il veut sat­is­faire vos besoins aus­si. « Ne vous inquiétez donc pas, en dis­ant : Que mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? Ou : De quoi serons-nous vêtus ? » (Mt 6.31). Faites con­fi­ance à Dieu pour vos besoins d’aujourd’hui, et demain, faites-lui con­fi­ance à nou­veau. « Par­donne-nous nos offens­es comme nous par­don­nons aus­si à ceux qui nous ont offen­sés » (Mt 6.12) : En présence de Dieu, vous prenez con­science de votre péché. Et Satan va ten­ter de vous con­damn­er. Com­ment fait-il ? Il vous donne le sen­ti­ment que vous n’avez rien à faire en présence de Dieu. Mais Satan est un menteur. « Il n’y a donc main­tenant aucune con­damna­tion pour ceux qui sont en Christ-Jésus » (Ro 8.1). L’Esprit de Dieu met en lumière vos péchés, non pour vous con­damn­er, mais pour vous inciter à les con­fess­er et obtenir son par­don. La Parole de Dieu dis­tingue plusieurs caté­gories de péché. Il y a le petit man­que­ment aux devoirs, la vio­la­tion délibérée d’une règle, les déra­pages involon­taires sou­vent motivés par la pas­sion, la désobéis­sance et la rébel­lion, les dettes non rem­boursées, le péché par omis­sion. Quel que soit votre péché, quand vous le con­fessez et que vous deman­dez par­don à Dieu, il vous restau­re (1Jn 1.9).