Vos yeux peu­vent vous tromper ! Après avoir ven­du Joseph, ses frères ont trem­pé sa tunique dans du sang de bouc et racon­té à leur père qu’il avait été mis en pièces par une bête féroce. Résul­tat, le vieil homme a dit : « C’est dans le deuil que je descendrai vers mon fils au séjour des morts » (Ge 37.35). Tout ça parce qu’il avait vu la tunique de son fils. En réal­ité, non seule­ment Joseph était vivant, mais il allait bien­tôt gou­vern­er l’Égypte et sec­ourir les siens au temps de la famine. Son père a pour­tant vécu toutes ces années dans le deuil. Les faits sont par­fois dif­férents de la vérité. Les faits ont beau con­firmer que l’économie va mal, la vérité, c’est que Dieu « pour­voira à tous vos besoins selon sa richesse » (Ph 4.19). Un matin, le servi­teur d’Élisée décou­vre que la ville de Dothan est cernée par l’ennemi. Mais son maître lui dit : « N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nom­breux que ceux qui sont avec eux. Élisée pria en dis­ant : Éter­nel, ouvre ses yeux, je t’en prie, pour qu’il voie. L’Éter­nel ouvrit les yeux du jeune servi­teur qui vit ceci : la mon­tagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Élisée » (2R 6.16–17). Dieu veut que vous vous tourniez vers lui et que vous sachiez que, dans vos moments les plus som­bres, vous n’avez pas à avoir peur. Celui qui est avec vous est bien plus grand que tout ce qui se ligue con­tre vous. Alors lev­ez-vous par la foi et dites avec le Psalmiste : « Le sec­ours me vient de l’Éter­nel » (Ps 121.2).