Com­bi­en de temps va dur­er la ten­ta­tion ? Les attaques de l’en­ne­mi sont par­fois brèves, par­fois longues. Paul avait une « écharde » bien tenace dans sa chair. Pourquoi ? « Pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, il m’a été mis une écharde dans la chair » (2Co 12.7). Paul par­lait cinq langues et avait rédigé la moitié du Nou­veau Tes­ta­ment. Avec de telles références, il est facile de devenir orgueilleux. Mais il a com­pris le plan de Dieu et a cessé de prier pour être délivré de son écharde : « Ma grâce te suf­fit, car ma puis­sance s’ac­com­plit dans la faib­lesse » (2Co 12.9). L’orgueil est un sujet qu’on abor­de peu dans l’Église, aujour­d’hui. Peut-être est-ce dû au fait que ceux qui nous enseignent lut­tent eux-mêmes con­tre l’orgueil. Il ne se voit pas for­cé­ment sur votre vis­age, mais sous la pres­sion, il ressur­git dans vos actes et votre com­porte­ment. Satan est à l’o­rig­ine de l’orgueil : « Je serai sem­blable au Très-Haut » (Esa 14.14). Sou­vent, l’essence de l’athéisme est la van­ité. Une per­son­ne sans dieu se prend pour Dieu. Satan a util­isé ce strat­a­gème au jardin d’E­den : « Dieu sait que, le jour où vous en man­gerez, vos yeux s’ou­vriront, et que vous serez comme des dieux » (Ge 3.5). Voilà pourquoi Paul a dit aux Philip­pi­ens : « Ayez en vous la pen­sée qui était en Christ-Jésus, lui dont la con­di­tion était celle de Dieu, […] il s’est dépouil­lé lui-même, en prenant la con­di­tion d’esclave, […] aus­si Dieu l’a sou­veraine­ment élevé » (Ph 2.5–9). La clé pour sur­mon­ter la ten­ta­tion est de se soumet­tre à Dieu et de dépen­dre de lui chaque jour.