Paul écrit : « Si nous sommes dans notre bon sens, c’est pour vous. En effet, l’amour du Christ nous domine » (2Co 5.13–14, BFC). Dieu cherche des volontaires, pas des conscrits. Les conscrits obéissent par devoir, les volontaires par amour. Suite à l’attaque de Pearl Harbour, tous les centres de recrutement américains ont été envahis par des enfants trop jeunes pour se battre, des retraités et même des aveugles. Un vieillard a dit à un officier recruteur : « Mon plus grand privilège serait de mourir en défendant ce pays ». Pourquoi cet élan ? L’appel du devoir ? Oui, mais pour une chose plus grande encore : le dévouement ! Une cause a conquis leur cœur. Au risque de perdre sa liberté, sa famille, son ministère, et probablement sa vie, Martin Luther avait dit aux autorités ecclésiastiques de son temps : « Je ne me rétracterai pas. Mon esprit est imprégné de la Parole de Dieu ! » Personne ne devrait avoir à vous supplier ou à vous presser pour faire l’école du dimanche, encadrer un groupe d’ados, visiter les malades, les personnes seules ou les nécessiteux. C’est vous qui devriez supplier Dieu pour ce privilège ! Paul a dit : « Ce qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme une perte à cause du Christ. […] À cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, […] afin de gagner Christ » (Ph 3.7–8). S’engager pour Christ, c’est comme signer un chèque en blanc et dire : « Seigneur, choisis le montant ». Vous ne faites pas une faveur à Dieu en le servant. Dieu vous honore en vous permettant de le servir. Aujourd’hui, comparez ce que vous pourriez faire pour le Seigneur à ce que vous faites en réalité.